MaPrimeRénov’ : Pour installer des systèmes de chauffage ou d’eau chaude sanitaire décarbonés.
MaPrimeRénov’ Parcours accompagné : Pour des rénovations permettant un gain d’au moins deux classes énergétiques.
MaPrimeRénov’ Copropriété : Pour la rénovation des parties communes en copropriété et les travaux d’intérêt collectif.
Bénéficiaires : Propriétaires occupants, bailleurs, usufruitiers, titulaires d’un droit réel, preneurs d’un bail emphytéotique ou de construction, et propriétaires en indivision (sous conditions).
Non éligibles : Nus-propriétaires et personnes morales.
Logements : Résidence principale en métropole, construite depuis au moins 15 ans (2 ans en Outre-mer).
Les propriétaires bailleurs doivent louer leur bien comme résidence principale pendant au moins 6 ans.
En cas de travaux urgents, il est possible de commencer les travaux avant le dépôt de la demande de subvention.
Information et rendez-vous : Sur france-renov.gouv.fr et dans un Espace Conseil France Rénov’.
Diagnostic : Réalisation d’un diagnostic de performance énergétique (DPE).
Sélection d'artisans : Comparer et sélectionner des devis d’artisans RGE.
| Pour demander un devis en 5 min rendez-vous sur notre page dédiée
Montage du dossier : Créer un compte sur maprimerenov.gouv.fr, déposer la demande avec les pièces nécessaires.
Réalisation des travaux : Après accord de l’Anah, réaliser les travaux.
Vérification et factures : Vérifier les travaux, déposer les factures en ligne et obtenir la subvention.
| Consultez notre guide MaPrimeRenov
Maprimerénov' parcours accompagné encourage les ménages à réaliser des rénovations ambitieuses en finançant une part importante des travaux, indépendamment de l’étiquette énergétique du logement et des revenus du ménage.
Les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs aux revenus intermédiaires et supérieurs à partir du 1er janvier, l’ensemble des propriétaires bailleurs à partir du 1er juillet, les usufruitiers, les titulaires d’un droit réel conférant l’usage du bien, les preneurs d’un bail emphytéotique ou d’un bail à construction, et les propriétaires en indivision si tous les propriétaires indivisaires ont signé l’attestation sur l’honneur.
Les logements doivent être en France métropolitaine, occupés à titre de résidence principale (au moins 8 mois par an) pendant au moins 3 ans après la demande du solde de la prime, et construits depuis au moins 15 ans, quelle que soit leur étiquette énergétique. Les propriétaires bailleurs doivent s’engager à louer leur bien comme résidence principale pendant au moins 6 ans, sinon ils devront rembourser une partie de l’aide perçue.
Je m’informe sur france-renov.gouv.fr et prends rendez-vous dans un Espace Conseil France Rénov’. Je reçois des conseils et suis orienté vers Mon Accompagnateur Rénov’. Mon Accompagnateur Rénov’ réalise un audit énergétique et m’aide à construire mon projet de travaux incluant deux gestes d’isolation.
Je rencontre plusieurs artisans RGE et sélectionne les devis après comparaison. Mon Accompagnateur Rénov’ m’aide à monter mon dossier maprimerénov' parcours accompagné.
Je crée mon compte sur monprojet.anah.gouv.fr (pour les revenus modestes ou très modestes) ou sur maprimerenov.gouv.fr (pour les revenus intermédiaires ou supérieurs) et dépose ma demande avec les pièces nécessaires.
J’attends l’accord de l’Anah, puis je réalise mes travaux avec l’artisan sélectionné. Je vérifie que les travaux correspondent aux devis. Je dépose mes factures en ligne et j’obtiens ma subvention.
Les travaux doivent permettre un gain d’au moins 2 classes énergétiques, inclure deux gestes d’isolation et ne pas prévoir d’installer un chauffage fonctionnant majoritairement aux énergies fossiles. Les équipements et matériaux doivent respecter des critères techniques spécifiques.
Le recours à Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire. L’aide se calcule en pourcentage du montant hors taxes des travaux éligibles. Une bonification de 10 % s’applique si le logement est une passoire énergétique (étiquette F ou G) et que les travaux permettent d’atteindre au moins une étiquette D. Le total des aides ne peut pas dépasser un certain pourcentage du montant total des travaux, toutes taxes comprises.
À partir du 1er janvier 2024, il sera possible de financer des travaux pour améliorer le confort d’été, incluant des brasseurs d’air fixes de plafond et des protections solaires de parois vitrées.
Dans un délai de 5 ans, il est possible de compléter un premier dossier avec des travaux supplémentaires pour les logements classés G, F, ou E : la classe C doit être atteinte après la seconde étape pour les logements classés F et G ; la classe B doit être atteinte après la seconde étape pour les logements classés E. Il est possible de réaliser un gain d’une seule classe lors de cette deuxième étape et de bénéficier d’un nouveau taux de prise en charge et d’un nouveau plafond de travaux subventionnables. Les dépenses de la première étape sont prises en compte dans le calcul du plafond de la seconde étape. En cas de deuxième étape après 5 ans, il faut atteindre un gain de 2 classes au minimum.
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Loc’Avantages est un dispositif fiscal permettant aux propriétaires bailleurs de bénéficier d’une réduction d’impôt sous conditions de louer leur logement à des locataires aux ressources modestes. Ce dispositif inclut des subventions pour les travaux de rénovation du logement. Il est accessible à toutes les personnes morales ou physiques propriétaires bailleurs, quel que soit leur taux marginal d’imposition, contribuant ainsi à l’augmentation de l’offre de logements locatifs à loyer maîtrisé.
La réduction d’impôt est d’autant plus avantageuse que le loyer pratiqué est modéré par rapport au marché, avec trois plafonds de loyers possibles : Loc1, Loc2, Loc3. Les propriétaires bailleurs signent une convention avec l’Anah (« convention avec travaux ») qui fixe les modalités de location (niveau de loyer, ressources du locataire) pour une durée de 6 ans.
Les logements doivent respecter une étiquette énergie minimale : E pour les conventions sans travaux, et D pour celles avec travaux.
Les propriétaires bailleurs bénéficient d’une réduction d’impôt calculée sur les revenus bruts du logement loué, variant de 15 % à 65 % selon le loyer appliqué et le recours éventuel à une intermédiation locative.
Les aides de l’Anah pour les travaux varient en fonction de leur nature :
- Rénovation globale de logements très dégradés : 35 % du montant HT des travaux, plafonné à 1 000 € HT/m², dans la limite de 28 000 € par logement.
- Rénovation pour la sécurité, la salubrité ou l’autonomie : 35 % du montant HT des travaux, jusqu’à 750 € HT/m², avec un maximum de 21 000 € par logement.
- Autres rénovations, incluant l’efficacité énergétique : 25 % du montant HT des travaux, jusqu’à 750 €/m², avec un maximum de 15 000 € par logement.
En complément, l’Anah accorde des primes sous certaines conditions, telles que :
- Prime d’intermédiation locative (Loc2 ou Loc3) pour les logements gérés ou loués à des organismes agréés.
- Prime Habiter Mieux pour des gains énergétiques d’au moins 35 %.
En tant que propriétaire, vous vous engagez à :
- Louer votre bien non meublé à un locataire aux ressources modestes, excluant les membres de votre famille ou foyer fiscal.
- Respecter un niveau de loyer plafonné, défini annuellement par commune ou arrondissement, avec un simulateur disponible sur monprojet.anah.gouv.fr.
- Signer une convention d’engagement avec l’Anah précisant les modalités de location : niveau de loyer et ressources du locataire.
- Louer le bien pour une durée minimale de six ans en tant que résidence principale du locataire.
- Atteindre au moins l’étiquette énergie D (ou E dans certains cas) après les travaux subventionnés.
- Faire appel à un accompagnateur pour les travaux de rénovation énergétique dans le cadre de Loc’Avantages. Ce service est gratuit dans les zones d’opération programmée de l’Anah ; autrement, il peut donner droit à une prime de 80 % du coût, plafonnée à 2 000 € pour Loc’Avantages contre l’habitat indigne et la rénovation énergétique, et à 4 000 € pour les deux.
| Liste de toutes les aides à la rénovation énergétique en PDF
Les entreprises fournissant de l’énergie (électricité, gaz, GPL, chaleur, fioul domestique, carburants) peuvent vous offrir des aides pour la rénovation de votre logement, conformément à une obligation légale encadrée par l’État.
Le dispositif des certificats d’économies d’énergie impose aux fournisseurs d’énergie de promouvoir des actions efficaces d’économies d’énergie auprès des consommateurs. En cas de non-respect de leurs obligations, des pénalités financières substantielles sont imposées par l’État.
Par conséquent, de nombreux fournisseurs de gaz, d’électricité et d’autres énergies proposent des conseils, des diagnostics, des prêts à taux préférentiels et des primes pour l’installation d’équipements de chauffage performants et la rénovation du bâti. Certains acteurs de la grande distribution ou des enseignes pétrolières distribuant fioul ou carburant offrent également des primes pour les économies d’énergie liées à ces équipements.
Ces aides sont accessibles aux propriétaires occupants, propriétaires bailleurs et locataires, avec des aides plus importantes pour les ménages aux ressources modestes. Les plafonds de ressources sont déterminés en fonction des revenus, de la composition du ménage et de l’adresse figurant sur l’avis d’imposition.
Les travaux doivent viser à améliorer la performance énergétique d’une résidence principale ou secondaire située en France métropolitaine, construite depuis plus de 2 ans. Ils doivent répondre à des critères de performance minimale et être réalisés par un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
Les types de travaux éligibles incluent le remplacement de chaudières polluantes par des équipements utilisant des énergies renouvelables, l’installation de systèmes de régulation de chauffage, et la rénovation globale de bâtiments résidentiels collectifs.
Tous les ménages peuvent bénéficier des aides « coup de pouce », avec des bonifications pour les ménages aux revenus modestes et très modestes. Ces aides concernent notamment le remplacement de chaudières obsolètes, l’installation de systèmes de chauffage plus écologiques et la rénovation énergétique significative.
Vous pouvez être informé de ces aides lors de sollicitations commerciales ou en prenant directement contact avec un espace conseil France Rénov’. Avant de signer un devis, assurez-vous que le fournisseur ou l’installateur s’engage contractuellement à vous fournir une incitation à réaliser des économies d’énergie.
Cette incitation peut se traduire par une réduction de prix sur le devis ou d’autres formes d’avantages (prime, conseils personnalisés, prêt à taux préférentiel). Un document contractuel détaillant cette incitation doit vous être remis avant toute signature.
Après acceptation de l’offre, signez le devis des travaux. Si le devis est déjà signé, vous disposez de 14 jours après la signature pour demander l’aide d’un fournisseur d’énergie. Passé ce délai, vous perdrez le bénéfice de cette aide.
Pour les travaux réalisés dans une copropriété résidentielle, le syndicat de copropriétaires bénéficiaire doit être inscrit au registre d’immatriculation des copropriétés.
Les travaux de rénovation, d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien sont généralement soumis à un taux de TVA de 10 %. Cependant, ce taux est réduit à 5,5 % pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique.
Les propriétaires occupants, les propriétaires bailleurs, les syndicats de propriétaires, les locataires, les occupants à titre gratuit et les sociétés civiles immobilières.
Le logement doit être achevé depuis plus de 2 ans et peut être occupé à titre de résidence principale ou secondaire.
Le taux réduit de TVA à 5,5 % s’applique aux travaux d’amélioration de la qualité énergétique mentionnés à l’article 18 bis de l’annexe IV au CGI. Il inclut également les travaux induits indissociablement liés à la réalisation des travaux de rénovation énergétique, comme le remplacement de tuiles pour assurer l’étanchéité de la toiture après isolation, les travaux de plomberie, d’électricité, de peinture, etc., consécutifs à une isolation des murs par l’intérieur, ainsi que l’installation de ventilation.
Certains travaux facturés à 10 % ou 20 % ne bénéficient pas du taux réduit de TVA s’ils remettent à neuf, sur une période de 2 ans :
Le taux réduit de TVA n’est pas applicable si les travaux augmentent de plus de 10 % la surface du plancher des locaux existants. Toutefois, pour les travaux d’isolation de toiture rendant les combles habitables sans augmentation de surface, le taux de TVA peut être de 5,5 % si la surface de plancher était déjà incluse dans la surface du logement à la construction (combles aménageables).
Le taux réduit de TVA ne s’applique pas aux gros équipements tels que les systèmes de climatisation (notamment les pompes à chaleur de type air/air), certaines installations sanitaires (comme les cabines hammam ou saunas prêtes à poser), les ascenseurs, ainsi que certains équipements et systèmes de chauffage (comme les nouvelles installations de cuve à fioul, citerne à gaz, chaudière gaz ou fioul autre qu’à très haute performance énergétique).
Des travaux de rénovation du gros œuvre ont été réalisés sur une maison : isolation thermique complète des murs, isolation de la toiture et remise à neuf du plancher bas. Seul le plancher bas, représentant moins de 50 % des éléments hors fondations déterminant la résistance et la rigidité de l’ouvrage, bénéficie du taux réduit. Les travaux d’isolation des murs et de la toiture ne constituent pas une remise à neuf de ces éléments, justifiant l’application du taux réduit de 10 % ou de 5,5 % selon l’éligibilité des travaux.
Des travaux de rénovation des éléments de second œuvre ont été entrepris pour remplacer les sanitaires, la plomberie, toutes les fenêtres et le système de chauffage. Seuls certains éléments de second œuvre ont été remis à neuf totalement, justifiant l’application du taux de 10 % pour les travaux de plomberie et de 5,5 % pour les autres.
Avant le début des travaux, l’entreprise vous demandera de signer une attestation confirmant l’âge du logement et la nature des travaux prévus. La TVA à 5,5 % sera directement appliquée sur la facture par l’entreprise.
Ce taux de TVA réduit de 5,5 % s’applique aussi bien aux équipements individuels qu’aux équipements collectifs, y compris certaines chaudières gaz à très haute performance énergétique.
Liste des travaux soumis au taux de TVA de 10 % : article 279-0 bis du Code général des impôts (CGI).
Liste des travaux soumis au taux réduit de 5,5 % : arrêté du 13 février 2020 modifiant l’article 30-00 D du CGI et l’article 278-0 bis A du CGI, ainsi que l’arrêté du 9 septembre 2014 pour l’application du 1 de l’article 278-0 bis A du CGI relatif au taux de la taxe sur la valeur ajoutée applicable aux travaux d’amélioration de la qualité énergétique des locaux à usage d’habitation achevés depuis plus de deux ans.
Liste des gros équipements non éligibles aux taux réduits : article 30-00 A de l’annexe IV du CGI.
Diverses régions, départements, intercommunalités ou communes peuvent offrir des aides supplémentaires aux aides nationales pour les travaux visant à améliorer la performance énergétique des logements.
Nous vous recommandons de consulter votre conseiller France Rénov’ pour obtenir des informations détaillées sur les aides disponibles localement.
Si vous prévoyez de remplacer un appareil datant d’avant 2002, certaines zones proposent une aide du Fonds Air Bois pouvant atteindre 2 000 €. Pour connaître les territoires éligibles, les montants des subventions et les démarches à suivre, consultez : agir pour la transition
Le chèque énergie est attribué chaque année en fonction des revenus du ménage et de sa composition déclarés auprès de l’administration fiscale. Il peut être utilisé pour plusieurs types de dépenses.
Pour payer vos factures d’électricité ou de gaz, vous pouvez accéder au site chequeenergie.gouv.fr, où le montant du chèque énergie sera déduit directement du montant de votre facture. De même, pour les achats de combustible fioul, bois ou GPL, vous remettez le chèque directement à votre fournisseur.
Il peut également être utilisé pour les travaux de rénovation énergétique éligibles à MaPrimeRénov’, effectués par des professionnels RGE, en le remettant au professionnel qui déduira son montant de votre facture.
Enfin, il peut être utilisé pour couvrir les frais de chauffage inclus dans la redevance de logement-foyer, tels que ceux des EHPA, EHPAD, résidences autonomie, ESLD ou USLD, en le remettant au gestionnaire du logement.
Pour bénéficier du chèque énergie, aucune démarche n’est nécessaire. Aucun démarchage à domicile n’est entrepris pour en bénéficier, il est conseillé de refuser toute sollicitation de ce type. Le chèque énergie est automatiquement adressé à chaque bénéficiaire sur la base des informations transmises par les services fiscaux. Il est important de noter que votre déclaration de revenus doit être à jour, même si vous n’êtes pas imposable.
Les collectivités locales peuvent proposer une exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour certains logements ayant bénéficié de travaux de rénovation énergétique.
Les propriétaires de logements, qu'ils soient occupants ou bailleurs, réalisant des travaux d’économies d’énergie peuvent prétendre à cette exonération. Les logements éligibles sont ceux achevés avant le 1er janvier 1989 et situés dans les communes où une exonération a été votée. Le logement peut être occupé à titre de résidence principale ou secondaire.
Pour bénéficier de cette exonération, dont la durée est de 3 ans, le montant total des dépenses payées par logement doit être supérieur à 10 000 € l’année précédant l’application de l’exonération, ou à 15 000 € au cours des trois années précédant cette même application. Les délibérations antérieures à 2020 qui ont instauré une exonération de 50 % ou de 100 % restent applicables pendant 5 ans.
Pour bénéficier de l’exonération de taxe foncière, vous devez adresser une déclaration au service des impôts compétent avant le 1er janvier de la première année d’application de l’exonération. Cette déclaration doit comprendre toutes les informations d’identification du bien, y compris la date d’achèvement du logement, ainsi que tous les justificatifs nécessaires sur la nature et le montant des dépenses effectuées.
Texte de référence : Article 1383-0 B du Code général des impôts.
Si vous êtes retraité du régime général, votre caisse de retraite peut vous accorder une assistance financière pour réaliser des travaux dans votre domicile. Cette aide concerne :
Cette assistance est disponible que votre logement soit occupé comme résidence principale ou secondaire.
Depuis le 1er janvier 2019 jusqu’au 31 décembre 2024, les propriétaires bailleurs peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt lorsqu’ils investissent dans la rénovation de logements situés dans certaines villes moyennes.
La réduction d’impôt s’applique aussi bien aux contribuables résidant fiscalement en France au moment de l’investissement et effectuant des travaux, qu’à ceux achetant un bien déjà rénové par un promoteur.
Pour répondre aux besoins de réhabilitation des 222 villes du plan « Action cœur de ville » et des communes signataires d’une convention d’opération de revitalisation du territoire, la réduction d’impôt vise à améliorer l’habitat insalubre et renforcer l’attractivité des centres-villes moyens.
Exemple : Pour l’achat d’un bien à 150 000 € avec 50 000 € de travaux, l’aide atteint 42 000 € sur 12 ans, soit 3 500 € de déduction annuelle.
Pour plus d’informations sur les conditions de ressources des locataires et les plafonds de loyers, consultez : Dispositif Denormandie Gouv
Les propriétaires bailleurs qui entreprennent des travaux de rénovation peuvent déduire les déficits ainsi générés de leurs revenus globaux. Jusqu’au 31 décembre 2025, le plafond des dépenses imputables pour les travaux de rénovation énergétique est doublé.
Les propriétaires offrant des locations non meublées et relevant du régime d’imposition au réel peuvent bénéficier de cette mesure.
Le déficit foncier est calculé en déduisant les charges des revenus fonciers. Cette somme peut ensuite être soustraite du revenu global, permettant ainsi de réduire l’impôt sur le revenu.
Les dépenses déductibles sont limitées à 10 700 € par an, mais une loi de finances rectificative du 1er décembre 2022 a temporairement porté ce plafond à 21 400 € par an pour certains travaux. Cette augmentation concerne les rénovations énergétiques permettant de passer un logement de la classe énergétique E, F ou G à la classe A, B, C ou D. Elle s’applique aux dépenses justifiées par un devis accepté à partir du 5 novembre 2022 et payées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2025.
Sont éligibles les travaux de réparation, d’entretien ou nécessités par la vétusté du logement pour en faciliter la location. Les travaux de construction, de reconstruction ou d’agrandissement ne sont pas déductibles du revenu foncier.
Les travaux concernés par l’augmentation du plafond du déficit foncier sont les mêmes que ceux éligibles à l’éco-prêt à taux zéro, à l’exception de la pose de chaudières à très haute performance énergétique et des réhabilitations de systèmes d’assainissement non collectif par des dispositifs non énergivores.
Le déficit foncier doit être déclaré sur le revenu global lors de la déclaration de revenus de l’année où il est constaté. Le contribuable doit être en mesure de fournir à l’administration les devis et les factures correspondants.
Décret n°2023-297 du 21 avril 2023 relatif aux dépenses de travaux de rénovation énergétique ouvrant droit au rehaussement temporaire du montant du déficit foncier imputable sur le revenu global.
Pour plus d’informations, consultez : www.economie.gouv.fr
L'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) est un prêt sans intérêt accessible à tous, sans condition de ressources, pour financer des travaux visant à améliorer la performance énergétique de votre logement.
Sont éligibles :
- Les particuliers propriétaires occupants ou bailleurs, y compris en copropriété.
- Les sociétés civiles non soumises à l'impôt sur les sociétés, dont au moins un associé est une personne physique.
Pour les propriétaires bailleurs, le logement doit être loué comme résidence principale dans les 6 mois suivant la fin des travaux.
L'éco-PTZ peut financer jusqu'à 50 000 € pour les travaux de rénovation énergétique, avec une durée de remboursement allant jusqu’à 20 ans. Ce prêt peut couvrir le reste à charge après les aides MaPrimeRénov'.
Le montant maximum de l’éco-PTZ est égal aux dépenses éligibles, dans la limite des plafonds fixés. Un second éco-PTZ peut être demandé dans les 5 ans, sans dépasser 30 000 € pour un bouquet de travaux ou 50 000 € pour des travaux de performance énergétique globale.
Le logement doit être une résidence principale, achevée depuis plus de 2 ans à la date du début des travaux. Un seul éco-PTZ est accordé par logement, à moins de recourir à un éco-PTZ complémentaire ou copropriété.
Sont éligibles les travaux qui :
- Améliorent la performance énergétique d'au moins 35 %.
- Correspondent à au moins une action efficace d’amélioration énergétique.
- Ouvrent droit à l’aide MaPrimeRénov’.
- Réhabilitent les systèmes d’assainissement non collectifs par des dispositifs ne consommant pas d’énergie.
L’éco-PTZ peut financer :
- Le coût des équipements, produits et ouvrages nécessaires.
- Les frais de dépose et de mise en décharge des anciens équipements.
- Les frais de maîtrise d’œuvre et des études techniques.
- Les coûts des assurances maître d’ouvrage.
- Les travaux nécessaires et indissociables des économies d'énergie.
Pour obtenir ce prêt, présentez à votre banque la notification d’accord de MaPrimeRénov’ transmise par l’Agence nationale de l’habitat (Anah). La banque évaluera ensuite votre capacité de remboursement pour accorder l'éco-PTZ.
Pour plus d'informations, rapprochez-vous de votre établissement de crédit.
Un éco-prêt à taux zéro complémentaire peut être demandé dans les 5 ans suivant le premier prêt. Les deux prêts ne doivent pas dépasser 30 000 € pour un bouquet de travaux, ou 50 000 € pour des travaux de performance énergétique globale.
Depuis le 1er janvier 2022, le prêt avance rénovation aide les ménages à financer des travaux de rénovation énergétique. Ce prêt hypothécaire est partiellement soutenu par un fonds public.
Le prêt est remboursé lors de la vente du logement ou lors de la succession. Les intérêts peuvent être payés périodiquement ou au moment de la vente ou de la succession.
La loi Climat et résilience permet au fonds de garantie pour la rénovation énergétique (FGRE) de garantir ce prêt. Le FGRE couvre 75 % de la différence entre la valeur de réalisation du bien et la dette si cette différence est négative. Cela aide à responsabiliser la banque et l'emprunteur. Cette garantie sera étendue à tous au premier trimestre 2024.
En cas de défaillance de l'emprunteur optant pour le remboursement périodique des intérêts, la banque peut proposer la capitalisation annuelle des intérêts futurs. Si la vente du bien n'a pas lieu après 20 ans, un mécanisme d'avance sur garantie du FGRE permet à l'établissement de demander une avance à hauteur de 75 %.
De plus en plus de banques proposent ce type de prêt. Contactez votre banque pour vérifier votre éligibilité.